29 Sep IL Y A 1000 CHEMINS (partie 1/3)
Posted at 10:45h
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LES RELATIONS
Lorsque nous traversons des périodes difficiles dans nos relations, que ce soit dans le milieu professionnel avec nos collègues ou notre hiérarchie ; ou encore dans le cercle intime avec notre chéri/e, nos amie/s et/ou nos enfants, il est souvent très difficile de prendre notre responsabilité lors de conflits.
La tentation est grande, de reprocher à l’autre notre colère, notre chagrin ou notre frustration. On attend souvent inconsciemment des autres qu’ils comblent notre vide et nous évitent de sentir l’inconfort de nos propres émotions.
Lors de ces périodes d’insatisfaction et d’incomplétude, nous aimerions nous débarrasser de cet état désagréable qui nous encombre et c’est souvent ce qui prime, au détriment malheureusement de la qualité de la relation.
Quand la personne en face n’est pas là où je l’attends, je sens souvent en moi une inclinaison, quasi archaïque, vers ce chemin tellement commode et si délicieusement satisfaisant qui est :
D’en vouloir à l’autre !
L’insoutenable tentation de l’auto-déculpabilisation :
Même s’il est humain d’avoir envie de le faire, ; et que c’est si bon d’accabler cet autre, à qui tous les torts siéent si bien ; mettre la culpabilité sur lui ou sur elle ; ça n’est rien d’autre qu’une « esquive boomerang ».
Pourquoi boomerang ? Parce que quoi qu’il arrive, à un étage ou à un autre, vous allez le payer à un moment donné.
Ne pas prendre votre responsabilité (ou ne pas vous remettre en question) :
1. Ça ne vous apprend rien sur vous
2. Ça ne vous fait pas grandir
3. Ca vous prive de la possibilité d’une évolution positive
ET SURTOUT
4. Quelle est la justesse pour l’autre, là-dedans ?
Beaucoup de gens restent à ce que j’appelle « la phase 1″.
La phase 1 c’est :
sentir/ressentir
et souvent malheureusement « RÉAGIR »
Lorsque l’on « réagit » c’est toujours sans réfléchir.
Ca n’est plus votre cerveau qui guide à ce moment-là, ce sont vos émotions qui ont pris la main. Du coup, forcément ça n’est jamais la réaction la plus appropriée ni la plus sage. De plus vous allez créer un malaise encore plus grand en faisant circuler votre propre mal-être par le biais de reproches ou en faisant la tête.
Résultat, vous créez de la colère et de la frustration chez l’autre et par effet collatéral chez vous aussi et donc,
des situations qui restent au point-mort.
Alors c’est vrai qu’il est TELLEMENT plus facile de se lâcher et que ça fait tellement de bien de se décharger du poids sur l’autre pour éviter de se remettre en question, et c’est presqu’un réflexe humain d’ailleurs !
Mais la justesse nous oblige à reconnaître qu’il n’y a aucune réelle légitimité la-dedans et surtout que ça ne vous emmène ni vers le haut, ni vers des relations constructives et fonctionnantes.
Il y a d’autres chemins…
Je développe tout cela dans la suite de l’article (cf : IL Y A 1000 CHEMINS Partie 2/3)